Un réseau pour suivre nos actualités

Le réseau Neocare vous permet :

– de bénéficier gratuitement d’une newsletter sur des actualités en élevage, en reproduction et pédiatrie,

– de restez informé des actualités scientifiques,

– de recevoir les invitations pour les soirées de formation réalisées à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse ou par visioconférence.

Notre agenda

Nos prochains évènements

Notre agenda complet

Si vous désirez savoir à quels évènements (conférences, congrès, expositions…) nous participerons dans les mois à venir n’hésitez pas à consulter notre agenda complet.

Des enquêtes en élevage bimensuelles

Nous proposons des enquêtes portant sur l’élevage, la reproduction et la pédiatrie, diffusées durant 10 jours via notre page Facebook et notre réseau (qui rassemble près de 2 500 éleveurs et vétérinaires).

Nous traitons ensuite les réponses et une synthèse est restituée sur la page Facebook et dans la newsletter NeoCare.

Plus de 300  éleveurs participent à chaque enquête, permettant ainsi une meilleure connaissance des pratiques et des problématiques de terrain.

Merci à tous les participants et lecteurs de ces enquêtes !

résultats de l'enquête 17

L’actualité

9 décembre 2020

E-RENCONTRES ELEVEURS-VETERINAIRES

NeoCare, partenaire du congrès AFVAC pour une soirée de visioconférences sur le thème des Virus, Naturellement !

4 conférences pour en savoir plus sur les coronavirus, la prophylaxie sanitaire et les viroses en élevage canin et félin…

Les replay sont disponibles dès maintenant sur notre chaîne Youtube ici -> Youtube

3 et 8 décembre 2020

CONFERENCE SCC AGRIA ROYAL CANIN

Comment bien gérer les premières heures et jours de vie ? Le Pr Sylvie Chastant du centre NeoCare était invitée par la Sociéte Centrale Canine, Royal Canin et Agria à présenter les gestes à faire et à ne pas faire dans la prise en charge d’un nouveau né.

Pour voir le replay en français en attendant sa mise en ligne sur notre chaîne Youtuve, c’est par ici -> Replay

21 septembre 2020

CONFERENCE AU VET SYMPOSIUM

Le Pr Sylvie Chastant et le Dr Hanna Mila du centre NeoCare étaient invitées au Vet Symposium Royal Canin qui s’est déroulé le 9 et 10 septembre dernier.

Elles y ont tenu une conférence retransmise dans 92 pays pour plus de 6500 vétérinaires, sur le thème du poids de naissance et de la mortalité néonatale.

Pour voir le replay en français ou en anglais, c’est par ici -> Birth weight as a risk factor for neonatal mortality / Day 2

31 aout 2020

2 THESES NEOCARES DANS « LIGNEES »

Retrouvez 2 articles tirés des thèses des Drs Camille VIAUD et Joëlle Quertinmont, 2 anciennes étudiantes NeoCare, dans le numéro d’aout de la revue Lignées.

Transfert passif d’immunité chez le chiot, influence du comportement de tétée

Poids de naissance et croissance néonatale, influence sur le risque ultérieur de surpoids

actu

31 juillet 2020

LES TRAVAUX NEOCARE A L’HONNEUR

6 mai 2020

L’ALIMENTATION POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS 

L’ALIMENTATION POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS : particularités de l’alimentation de l’animal hospitalisé

Les causes d’hospitalisation du chien et du chat sont multiples, dans un contexte chirurgical ou en raison d’une prise en charge médicale.
Durant l’hospitalisation, toute l’attention se porte sur les soins mais l’alimentation ne doit pas être négligée.

Premier point : mettre l’animal dans des conditions qui favorisent la prise alimentaire
L’hospitalisation est une situation stressante et peut avoir comme conséquence un refus alimentaire. Améliorer l’ingestion passe par une limitation du stress pour l’animal. Les chiens doivent être séparés visuellement et phoniquement des chats ; les animaux stressés, anxieux ou douloureux, doivent être identifiés et évalués régulièrement et placés dans une cage au calme ; il faut éviter de nourrir un chien stressé dans sa cage, de nourrir l’animal pendant les soins ou de nourrir un animal de force par gavage. Afin d’éviter toute détérioration, les aliments ne doivent pas être laissés dans la cage en permanence.

Les habitudes alimentaires de l’animal doivent être respectées : il est donc important de se renseigner sur les modalités alimentaires de l’animal à la maison : aliment consommé habituellement, texture de l’aliment (sec, humide ou ration ménagère), mode et fréquence de distribution. On ne propose donc pas un aliment humide à un animal habitué de manger un aliment sec. Un changement alimentaire durant l’hospitalisation est à éviter afin de ne pas prendre le risque d’un refus alimentaire post hospitalisation.

Ensuite : adapter la ration aux besoins de l’animal
La pesée, l’évaluation du score corporel (BCS) et l’observation d’une éventuelle amyotrophie vont permettre d’estimer le poids idéal de l’animal et de calculer le besoin énergétique journalier pour adapter la ration à donner durant l’hospitalisation.

Le calcul du besoin énergétique du chien se fait avec la formule 130 x poids idéal 0.75 x k et celle du chat avec la formule 100 x poids idéal 0.67 x k (NRC 2006).

Le facteur de correction k correspond à la somme des facteurs :
• k1 : Facteur racial,
• k2 : Facteur comportemental,
• k3 : Facteur physiologique,
• k4 : Facteur sanitaire

Pour pouvoir calculer le facteur k de la maladie qui varie notamment selon l’affection et selon l’état général de l’animal, le besoin énergétique de l’animal avant la maladie doit être déterminé. Ceci est possible si l’animal était en bon état général avec un BCS normal et si la ration alimentaire donnée sur 24h peut être communiquée par le propriétaire (quantité ingérée par jour et caractéristiques de l’aliment). Le besoin énergétique de l’animal pendant l’hospitalisation (qui permet de garder l’animal stable en poids) doit ensuite être divisé par le besoin énergétique avant la maladie. Le facteur restant est le facteur k de la maladie. Ce facteur doit être évalué régulièrement car il peut évoluer selon l’avancement de la maladie et des soins.

Si le vétérinaire ne dispose pas de ces informations détaillées et afin de prendre en charge l’augmentation du besoin énergétique liée à l’affection motivant l’hospitalisation, le facteur k peut être fixé à 1 pendant la période d’hospitalisation.

Pendant l’hospitalisation : suivre l’ingestion
Pendant la durée de l’hospitalisation, le poids de l’animal doit être mesuré quotidiennement, de même que les quantités alimentaires ingérées. Toute baisse de consommation ou refus alimentaire de plus de 24h doit être pris en charge sans tarder autant que des variations du poids durant l’hospitalisation.

Si le poids de l’animal varie durant l’hospitalisation (qu’il s’agisse d’une augmentation ou d’une diminution), le besoin énergétique réel peut être calculé à partir de la correspondance suivante : 1kg de masse grasse équivaut 8000kcal. Le nombre de calories perdues ou gagnées sur un temps x permet de déterminer le k réel de l’animal lié à son affection et de corriger la ration.

Une assistance alimentaire doit alors être mise en place. La décision de poser une sonde dépend de la sévérité et la durée du problème médical et nutritionnel. Une perte de poids aiguë de 10% ou une perte chronique de 20% doivent être prises en charge immédiatement. La pose d’une sonde devient indispensable si l’animal présente une anorexie de plus de 24h pour un chat en surpoids et de plus de 48h pour tout chien et chat en mauvais état général ou atteint d’une affection chronique. La présence de vomissements ou le positionnement de l’animal en décubitus latéral par exemple, sont des contre-indications à la pose d’une sonde.

Un animal qui a arrêté de s’alimenter ne doit être réalimenté que progressivement, afin d’éviter toute complication de type surcharge gastrique, diarrhée ou syndrome de rénutrition inapproprié. Le syndrome de rénutrition inapproprié est une complication due à une rupture de l’équilibre métabolique ayant permis une adaptation de l’organisme à un apport protido-énergétique insuffisant. Les complications métaboliques sont une accélération du métabolisme de base, un désordre électrolytique avec une chute du taux électrolytique dans le sérum, une hyperglycémie et des troubles du tube digestif. Les signes cliniques sont multiples : neurologiques, pulmonaires, cardiaques, neuromusculaires, hématologiques et électrolytiques. De plus, ce syndrome est associé à une augmentation du risque infectieux et une diminution de la capacité de cicatrisation.

La durée sur laquelle s’étale la réalimentation se calcule en prenant en compte le nombre de jours de jeûne ou de forte dysorexie et en calculant le besoin énergétique (déterminé comme décrit plus haut) de l’animal. Le besoin énergétique (BE) calculé doit être divisé par le nombre x des jours de jeûne, avec un maximum de 10 jours (voire 5 selon certaines publications). Le premier jour de la réalimentation, l’animal est nourri avec 1 /x ème du BE, le 2ème jour avec 2/x ème et ainsi de suite.

De plus, la ration journalière à apporter par la sonde doit idéalement être divisée en au moins 5 repas par jour avec un rinçage de la sonde à l’eau avant et après alimentation. Attention, le volume mort de la sonde doit être calculé avant chaque pose de sonde afin d’éviter de rincer avec un volume d’eau trop important qui va inutilement remplir l’estomac sans apporter de l’énergie à l’animal.

L’aliment distribué par la sonde doit être un aliment complet et spécifique, avec une texture liquide ou en mousse afin de pouvoir être utilisé même avec des sondes de très faible diamètre sans les boucher. Plusieurs aliments liquides sont disponibles et le choix dépend en particulier de l’affection dont l’animal est atteint. Ces aliments doivent être riches en énergie, en matières grasses et en acides aminés essentiels, afin de limiter le volume à distribuer à chaque repas.

Le maintien de l’apport nutritionnel pour chaque animal est essentiel et doit être une priorité autant que la prise en charge médicale de l’animal.

Dr Petra ROUCH BUCK – 28/04/2020

Rédigé par Dr Petra ROUCH BUCK, DV
IR/PH Médecine préventive et Nutrition
Equipe NeoCare – Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse

alimentation chien

30 avril 2020

COVID 19 : MAIS POURQUOI DONC VOULOIR TESTER LES CHIENS ET LES CHATS ? 

COVID 19 : MAIS POURQUOI DONC VOULOIR TESTER LES CHIENS ET LES CHATS ?

Vous avez peut-être vu que certains laboratoires proposent en Europe, mais pas (encore ?) en France le dépistage PCR (pour l’identification du virus lui-même) des animaux de compagnie vis-à-vis du SARS-CoV-2.

Ne soyez pas jaloux mais posez-vous plutôt la question de l’intérêt du résultat de ce test.

Rappelons (voir nos posts des dernières semaines) qu’au milieu de cette pandémie qui touche plus de 2,7 millions de personnes dans plus de 185 pays, seuls quelques animaux ont été trouvés positifs ; et encore s’agissait-il d’animaux vivants avec une ou plusieurs personnes elles-mêmes malades du COVID. Et ces animaux étaient simplement porteurs de charges faibles. Donc trouver un résultat positif sur un animal vivant dans un foyer où vit une personne malade de COVID ne serait pas inattendu.

Mais ensuite quoi ?

Les chiens et chats ne semblent pas déclarer de symptômes de COVID, donc il n’y a pas lieu d’avoir peur pour eux.

En cas de signes respiratoires chez un chien ou un chat, ce n’est même pas le SARS-CoV-2 qui est à rechercher mais les causes virales (et bactériennes) autres.

Ensuite, il n’y a aucune indication que les animaux porteurs puissent ni transmettre SARS-CoV-2 à l’Homme, ni à d’autres animaux. Donc on prendrait avec ces animaux trouvés positifs les mêmes mesures d’hygiène classiques qu’avec n’importe quel autre animal. Enfin, le portage du virus par les carnivores semble très très rare, même en conditions de maladie humaine. Par exemple les animaux des alforiens infectés (post du 10 avril) n’étaient même pas porteurs et les 5000 chiens et chats testés par le laboratoire Idexx se sont tous révélés négatifs.

Tester les carnivores domestiques conduirait à dépenser beaucoup d’argent, d’énergie et de réactifs pour … rien.

Quelle que soit l’importance que vous donnez/nous donnions à vos carnivores préférés, n’oublions pas le déficit majeur d’équipement de prélèvement et de réactifs de tests à destination des humains.

N’est-il pas plus pertinent de les orienter en priorité pour les tests d’humains et les tests pour d’autres maladies contagieuses sérieuses des animaux ? Alors que nous sommes encore au sommet de la pandémie de Covid-19 dans
l’Union Européenne, l’urgence en matière de test Sars-CoV-2 semble bien ailleurs que dans le dépistage des animaux de compagnie.

En revanche, les autorités françaises (et européennes) soutiennent les travaux de recherche menés sur les animaux domestiques qui permettent de faire une analyse des risques ou de mieux comprendre la biologie du virus pour mieux le combattre. Dans ce cadre, des tests PCR peuvent être réalisés chez les carnivores (comme dans le cas de nos alforiens). Mais il s’agit donc de RECHERCHE (pour comprendre) et pas de DIAGNOSTIC (pour traiter ou pour abandonner ?). Signalons aussi que les laboratoires vétérinaires se sont mis au service des autorités médicales et réalisent les tests PCR sur prélèvements humains. En effet contrairement aux laboratoires d’analyse de médecine humaine, ils sont équipés pour réaliser de grandes séries (plusieurs centaines par jour) de tests PCR sur une maladie donnée. Ils réalisent ce travail quotidiennement dans le cadre du dépistage systématique des maladies des bovins ou des porcins (« prophylaxie »). Les Laboratoires Départementaux Vétérinaires, en parallèle de leur propre campagne de prophylaxie actuellement en cours, viennent à l’aide de la santé humaine, merci à eux.

Pr Sylvie CHASTANT

Pour tout savoir sur SARS CoV 2 et animaux domestiques, nous vous conseillons la lecture de la synthèse de la plateforme Epidémiosurveillance Santé Animale ESA https://bit.ly/plateforme_esa_covid19

27 avril 2020

FAQ COVID-19 ET ÉLEVAGE 

FAQ Covid-19 et élevage

L’équipe NeoCare vous propose des réponses aux questions les plus posées.

L’élevage canin ou félin est une activité professionnelle.
Chaque éleveur a donc un numéro SIRET.

Les réponses aux questions suivantes ne concernent donc que les éleveurs professionnels qui peuvent justifier de leur enregistrement au répertoire des entreprises et sont en règle avec la législation concernant l’élevage de carnivores domestiques.

Bonne lecture
L’équipe NeoCare

FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE
FAQ COVID-19 ET ELEVAGE

10 avril 2020

PLUS D’INFORMATIONS : CARNIVORES DOMESTIQUES ET COVID-19 

Carnivores domestiques et COVID-19 : plus d’informations

Les vétérinaires français démontrent (malgré eux) que les chiens et les chats ne sont pas en danger COVID et ne participent pas (ou peu ?) à la circulation du virus.

L’épisode de COVID qui a touché des étudiants de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort entre le 25 février et le 18 mars 2020 permet de confirmer que les chiens et chats ne sont pas concernés par le Covid-19.

Onze étudiants ont en effet développé des symptômes compatibles avec le Covid-19 : deux ont été testés positifs pour le SARS-CoV-2 par RT-PCR.

Les 9 autres étudiants symptomatiques ont développé des symptômes évocateurs (fièvre, toux, anosmie…) mais sans recherche PCR en application de la réglementation.

Ces 11 étudiants atteints faisaient partie d’une «communauté» de 18, tous propriétaires de chiens (n=12) et/ou de
chats (n=9), avec lesquels ils vivent en « contact étroit »… C’est-à-dire qu’ils vivaient avec leur animal dans la même chambre de 12 à 17 m2, partageaient le même lit (100 % des maîtres de chats et 33 % des maîtres de chiens) et acceptaient de se laisser lécher la face par leur animal
(78 et 92 % des maîtres de chats et de chiens, respectivement. Arg !!!).

Aucun des 21 animaux n’a été trouvé porteur du génome viral (écouvillonnages nasaux et rectaux quotidiens sur une semaine) et aucun n’a développé d’anticorps.

Merci aux étudiants Alforiens et à la communauté de virologistes de l’Ecole d’Alfort et de l’Institut Pasteur d’avoir analysé cette infection grandeur nature.

Aux dernières nouvelles, tous (étudiants comme animaux) vont bien.

Pr Sylvie CHASTANT
Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse École nationale vétérinaire d’Alfort – EnvA Institut Pasteur

“Absence of SARS-CoV-2 infection in cats and dogs in close contact with a cluster of COVID-19 patients in a veterinary campus.”
Manuscrit placé en ligne sur bioRXiv le 9 avril 2020 (9 p.), en libre accès https://www.biorxiv.org/

01 avril 2020

PAS DE GEL HYDROALCOOLIQUE POUR LES CARNIVORES DOMESTIQUES 

Pas de gel hydroalcoolique pour les carnivores domestiques 

Le Pr Sylvie CHASTANT nous présente les bons gestes à adopter vis-à-vis de nos animaux de compagnie, et les gestes à ne surtout pas prodiguer lors de nos retours de balade en cette période de confinement.

Pas de gel hydroalcoolique ni de désinfectant.

Prenez soin de vous et de vos amis à 4 pattes.

25 mars 2020

COVID-19 et BIOSÉCURITÉ 

COVID-19 et BIOSÉCURITÉ 

Les vétérinaires continuent d’assurer la continuité des soins ne pouvant être différés, merci à eux.

Mais pour votre sécurité comme pour celle de leurs équipes (et toujours tenter de rompre la circulation du virus à l’échelle de la population), des mesures de BIOSÉCURITÉ sont à respecter tout au long de votre parcours (voir infographie).

Portez vous bien et limitez vos déplacements pour le bien de tous.

infographie biosécurité

Covid-19 et biosécurité

19 mars 2020

COVID-19 : toujours pas de rôle majeur des chiens ni des chats

Le COVID-19 : TOUJOURS PAS DE RÔLE MAJEUR DES CHIENS NI DES CHATS

Suite des résultats des analyses menées sur le fameux Spitz Loup de Hong Kong : des écouvillons nasaux et buccaux ont été réalisés à 5 reprises depuis fin février.

Ils ont permis de détecter de faibles quantités de virus alors qu’il a été séparé de son maître infecté et malade du COVID-19 depuis le 25 février. Ceci indique que le virus a bien été capable de se répliquer dans la sphère oronasale de cet animal, mais de façon peu efficace. De plus, aucune séroconversion n’a été identifiée (le chien n’a pas développé d’anticorps).

L’hypothèse la plus probable reste donc toujours une transmission de l’Homme vers le chien sans rôle majeur du chien dans la circulation du virus. Ce chien avait été placé en quarantaine, sans développer aucun signe clinique. Les charges virales étant devenue indétectables, il avait été rendu à sa propriétaire le 14 mars dernier.

Il est décédé lundi 16 mars, nous informe le quotidien hongkongais South Morning China Post le 18 mars.

La propriétaire ayant refusé l’autopsie, les causes de la mort resteront inconnues, mais l’absence de symptôme et de charge virale ainsi que l’âge vénérable de l’animal (17 ans) rendent plausible, voire probable, que le coronavirus n’ait rien à voir avec son décès.

Chez les trois autres animaux placés en quarantaine à Hong Kong (un chat Exotic shorthair, un Shiba Inu et un chien croisé), le virus n’a pas été détecté.

En parallèle, le laboratoire Idexx a annoncé le 13 Mars dernier avoir développé un test RT-PCR pour rechercher le virus COVID-19 chez les animaux domestiques. Celui-ci indique avoir testé « des milliers d’échantillons » de chiens et chats au cours de la procédure de validation et n’avoir détecté aucun échantillon positif.

Ceci va également dans le sens d’une participation inexistante ou extrêmement limitée des carnivores domestiques dans l’épidémie du COVID-19. Au point que le laboratoire Idexx lui-même ne recommande pas le dépistage des carnivores domestiques.

Pr Sylvie CHASTANT

(https://www.scmp.com/)
(https://www.idexx.com/)

12 mars 2020

Coronavirus, chien et chat

Coronavirus, chien et chat

Le chien et le chat ont chacun leur coronavirus, pathogène digestif pour l’un et agent de la PIF pour l’autre.

Ils sont génétiquement très différents du coronavirus COVID-19 qui se propage dans les populations humaines.

Beaucoup posent la question du rôle des chiens et chats dans la transmission du COVID-19 ?

Le doute est venu d’un spitz nain appartenant à un malade du Covid-19 placé en confinement dans son appartement avec son chien à Hong Kong.

De faibles quantités de virus ont été détectées dans les cavités nasales de ce chien.

L’Organisation Mondiale de la Santé considère pour l’instant qu’il s’agit d’un cas de transmission DE L’HOMME AU CHIEN.

Des tests sérologiques sont en cours pour évaluer la présence d’anticorps anti Covid-19.

En 2003, lors de l’épidémie de SRAS, 8 chats et 1 chien avaient été testés positifs mais sans aucune transmission ni à un autre animal ni à un humain.

De plus, l’analyse épidémiologique des nombreux cas de contamination humaine en Chine ne suggère pas que les chiens (et chats) jouent un rôle significatif dans la circulation de ce virus.

Bonne occasion néanmoins de rappeler, Covid-19 ou pas, des règles de base de biosécurité telles que se laver les mains après avoir manipulé un(des) chien(s) et de ne pas se laisser lécher par les animaux !

Merci au Dr Vincent DEDET pour les informations virologiques détaillées et le partage de son expertise.

Pr Sylvie CHASTANT

Les chiffres clés du mois

Tous les mois nous vous proposons trois chiffres clés sur l’élevage, la reproduction ou la néonatalogie canine et féline.

idée NeoCare